Quel est le prix global (achat du matériel et coût de la main d’œuvre) d’un système de chauffage au sol ?

Il existe deux types de chauffage au sol : le plancher chauffant hydraulique et le plancher chauffant électrique. Dans le premier cas, de l’eau chaude circule dans des tuyaux fins intégrés dans une chape flottante isolée. Le chauffage au sol est alors couplé à un système de production de chaleur :

• chaudière à condensation
• panneaux photovoltaïques
• pompe à chaleur
• chaudière à cogénératio

Dans le cas d’un chauffage au sol électrique, la chaleur est produite par un réseau de résistances réparti sur toute la surface du plancher. Il s’agit alors d’un système de chauffage rayonnant.
Les planchers chauffants actuels fonctionnent à basse température, avec une température du sol comprise entre 21° et 25 °. La chaleur produite est douce et confortable. Comme l’air n’est pas brassé, le plancher chauffant est particulièrement adapté aux personnes fragiles ou allergiques. Ce type de chauffage permet d’optimiser l’espace car il fonctionne sans radiateurs. Lorsque l’installation est couplée à une pompe à chaleur réversible, il est possible de rafraîchir le logement en été de 3° à 5°.

Ce mode de chauffage induit un certain nombre de contraintes. Une étude détaillée permet de retenir la meilleure solution technique. Le niveau d’isolation du logement, vos objectifs d’économies d’énergie et votre mode de vie sont des facteurs à prendre en compte. En confiant vos travaux à une entreprise spécialisée, vous êtes assuré de la qualité de la prestation. Vous pouvez de plus bénéficier d’aides à la rénovation énergétique si votre système de chauffage au sol est éligible aux dispositifs existants. La qualité des composants est essentielle pour garantir la longévité du système et éviter les pannes.

Le prix d’un plancher chauffant électrique est compris entre 40 € et 60 €/m². Pour un chauffage au sol à eau chaude, il faut compter entre 70 € et 100 €/m². En plus du choix entre chauffage au sol hydraulique ou électrique, de nombreux paramètres entrent en jeu dans le calcul du prix au m² :

• la superficie du logement
• l’agencement des pièces
• la présence ou non d’un étage
• la qualité des matériaux
• la méthode de pose
• les travaux annexes nécessaires

La facture totale moyenne pour la pose d’un plancher chauffant se situe entre 5 000 € et 15 000 € par logement.
Dans certains cas, la pose d’un chauffage au sol induit un changement au niveau de la source de chaleur principale. Il faut alors ajouter le prix d’une chaudière à condensation, d’une pompe à chaleur ou de panneaux solaires.

En fonction du système choisi, certains facteurs peuvent entraîner des frais supplémentaires : ajustement de la hauteur des portes ou des fenêtres, remplacement du revêtement de sol.

Les frais d’entretien pour un chauffage au sol électrique sont quasiment nuls. Pour un chauffage à eau, il faut prévoir une visite annuelle de contrôle facturée entre 80 € et 110 €.

Le coût à l’usage varie en fonction de la source d’énergie principale. Avec une alimentation électrique classique, le prix du kWh est d’environ 0,10 €/ TTC. Si le chauffage au sol fonctionne à l’aide d’énergies renouvelables, le coût d’exploitation est extrêmement réduit. L’énergie la moins chère est le solaire thermique, suivi de la biomasse et de la PAC géothermique.

Si vous optez pour un plancher chauffant en rénovation, vous n’êtes pas obligé de doter la totalité de votre habitation de ce système. Vous pouvez par exemple le tester sur la salle de bain et l’élargir aux autres pièces par la suite.

Le coût de pose doit toujours être mis en en perspective avec les économies sur le moyen et le long terme, ce qui permet de calculer le retour sur investissement de l’installation. L’amélioration du confort au quotidien et le gain de place sont difficilement chiffrables mais constituent souvent des critères déterminants.

Les méthodes de pose varient en fonction des professionnels. C’est pourquoi il est conseillé de demander un devis à 3 chauffagistes différents. Ce tour d'horizon complet vous aide à mieux identifier les différents coûts.

En fonction de la source d’énergie, des aides financières sont possibles, comme le crédit d’impôt, les subventions de l’Anah ou la Prime énergie. La seule contrainte est de confier les travaux à un professionnel certifié RGE, ce qui est avant tout un gage de qualité.